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Exposition du 1er décembre au 16 mai 2022

Lovighi-Bourgogne

au resto Le Novo

Distant de l’art contemporain officiel du XXe siècle, Stéphane Lovighi-Bourgogne est un artiste peintre, né en 1968, nourri des différents courants de l’art moderne.

 

Dans son travail au quotidien, le dessin, avec différentes techniques (la mine de plomb, l’encre, le fusain…) tient une place fondatrice et nécessaire à l’élaboration des grands formats. Tantôt plongeant dans les miroirs de la mythologie, tantôt inspirées de l’opéra ou de la musique, les oeuvres s’organisent en séries thématiques.

 

Son oeuvre s’envisage alors comme un travail autobiosensible, où la vie et l’oeuvre s’irriguent mutuellement : chaque trait se nourrit des autres, d’où la nécessité des longues séries. En quarante ans, c’est presque mille toiles, et plusieurs milliers de dessins que Stéphane Lovighi-Bourgogne a réalisés. A travers l’ouvrage Mon Mazeppa, est présenté principalement un choix libre de dessins inspirés du thème de Mazeppa – légende ukrainienne transcrite par Lord Byron dans un long poème de 1819, qui raconte l’histoire d’un châtiment sur fond d’adultère, d’un amour déchiré enchaîné sur le dos d’un cheval au galop.
Exécutés à l’encre de Chine, à la manière de la calligraphie chinoise, ici les dessins sont « peints » d’un seul mouvement, comme issu d’une fougue créatrice.

Biographie de Stéphane Lovighi-Bourgogne


Né à Dijon le 29 février 1968, Stéphane Lovighi-Bourgogne est entièrement autodidacte. Il s’intéresse au dessin et à la peinture très tôt dans son enfance. Il grandit à Marseille, avant de débuter sa carrière d’artiste à Paris. De retour dans le Var, à Cotignac, il installe son premier atelier en 1993. Il restera dans le sud de la France. Ses premiers travaux sont marqués par les oeuvres de Soutine, Lucian Freud, Van Gogh et Eugène Leroy.


Fortement influencée par son parcours de vie, sa peinture figurative laisse place, à partir des années 2000, à un style transfiguratif. Il devient le peintre de l’imaginaire en se réappropriant les grands événements de l’histoire et de la mythologie (Les batailles d’Alexandre, Le Mazeppa, L’Oiseau de feu, L’enlèvement d’Europe, Le Sacre du printemps…). C’est à travers l’histoire qu’il raconte sa propre histoire, et c’est avec une grande pudeur qu’il peint son amour pour les êtres, avec grâce, sensibilité, émotion mais aussi cruauté, tel que le paradoxe de la vie lui paraît.


Pour lui, la peinture est de la sensualité. Il a réalisé de nombreuses expositions à Marseille, Paris, Aix-en-Provence, et aux Pays-Bas (Circus, Kunstcentrum Haarlem). Ses oeuvres sont présentes dans de nombreuses collections privées, mais aussi publiques, en faisant partie de la collection permanente du musée Estrine.

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